
Prenez la route de Belcodène, vous rencontrerez toujours le chemin de la Foux et sur celui-ci, une voie sans issue qui s’enfonce assez loin dans la colline : le chemin de la Falade.
Voici l’explication du nom donné à ce chemin qui nous a paru la plus vraisemblable.
Dans ce quartier de colline où les constructions étaient bien rares vivait une femme qui avait plus ou moins perdu la raison, il n’en fallait pas plus pour que cette voie devienne un jour le chemin de la Fadade, féminin imaginaire de Fada selon la définition que la tradition donne de façon erronnée à ce mot. On a tôt fait de demander un changement d’appellation et de faire transformer la Fadade en Falade ! Erreur qui appelle force commentaires.
Avant tout il est bon de préciser que la totalité des dictionnaires de langue française, s’ils connaissent le mot fada, ignorent tous son féminin fadade. D’autre part, ce mot, lorsqu’on en connait l’origine et l’étymologie est l’un des plus beau de la langue provençale et partant, de la langue française. Un fada, c’est un être qui a quelque chose de supérieur, un être habité par les fées, une fée, fado en provençal, peut habiter tout être qui devient fada. Pourquoi avoir pris ombrage d’habiter chemin de la fadade et préférer à ce nom un mot qui n’a aucun sens ?