Depuis plus d’un siècle et demi, le Cercle Saint-Michel présente la pastorale Maurel dans sa salle de théâtre de la rue du Figuier et parfois en d’autres lieux à l’époque de Noël. Les autres troupes régionales qui font de même ont chacune leur mise en scène particulière et chacune à sa guise retranche certaines scènes à cause de la longueur de l’œuvre, chacune ajoute aussi par rapport au livret d’origine d’Antoine Maurel une spécificité locale, très souvent l’air de la Coupo Santo qui n’a rien à voir avec une pastorale quoique l’air de l’adoration de Roustido (À miejo-nue sounado ») soit celui de la Coupo Santo.
Une des particularités fuvelaines, c’est la scène du couteau qui coupe mal dans l’acte de la ferme, invention sympathique mais strictement locale.
On pourra y ajouter le nom de Pistachié transformé localement en Cougourdié à la demande expresse de l’abbé Moisan curé du village de1904 à 1944.
Et puis, voici « l’ Alerto » un chant exécuté par des bergers sur une musique vraiment sublime.
Originalité: ce chant ne figure pas dans le livret d’origine mais seulement dans une version augmentée beaucoup plus tardive. Il est très vraisemblable que la musique a été composée par un fuvelain, antérieurement à 1920 mais qui en est le génial auteur ? Mystère… Peut-être Charles Baret chef de musique à l’époque, peut-être Constant Chayne éminent musicologue en son temps ??

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